Arts numériques

Cyberfemmes

jusqu’au 31 mars 2007

dans le cadre de Net-Act
exposition / débats croisés / porte ouverte / performances / stage
du 19 au 31 mars 2007

52 émissions de télévision féministes réalisées en direct sur le Net de mai 1999 à septembre 2000, histoire de mieux comprendre la « réalité » d’une Allemande ou d’une Brésilienne à un moment « t », telles sont les tentatives de croisements d’idées que les Pénélopes ont mis en place. Cyberfemmes nous emmènent dans l’univers d’un autre monde possible.


Cyberféminisme - 5 mai 1999

Cette émission est consacrée à l’émergence du Cyberféminisme. Nathalie Magnan, réalisatrice et professeure à l’Ecole des Beaux-arts de Dijon, jecca et Zoey Kroll, artistes américaines, dressent leur cartographie des différents cyberféminismes présents dans le monde. De Sady Plant et Donna Haraway, les précurseuses, aux Geekgirls en Australie, en passant par les Guerillas Girls à New York, Medea en Italie ou femmes-afrique-info au Sénégal, toutes pensent et s’approprient ce nouveau média. Formes d’expression nouvelles, réseaux de discussion ou outils de lutte, Internet regroupe tous les moyens de réfléchir les rapports du corps à l’espace et donc des femmes aux hommes et aussi des femmes aux femmes et des questions d’identités et de genre... jecca et Zoey Kroll vous proposent chacune une performance en direct.

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Cyberféminisme

Jeunes et féministes - 9 juin 1999

Existe-t-il un féminisme moderne ? Les membres des associations Mix-cité, Voix d’Elles-Rebelles et les Marie Pas Claire discutent de leur engagement et de la question de la transmission de la mémoire des femmes.

Même si le mot féminisme est aujourd’hui banni de la plupart des discours, pourquoi les femmes n’auraient-elles pas accès à son héritage historique : le droit de vote, le droit à l’autonomie financière, le droit à la contraception, à l’avortement, le droit au travail ? Les femmes ne doivent-elles pas se réapproprier leur histoire : des suffragettes à l’exemple actuel des femmes algériennes ou kosovars ?

Force est de constater que les luttes des féministes des années 70 sont oubliées, donc n’ont pas ou mal été transmises. Faute aux médias ? Aux féministes elles-mêmes ? L’écart de conscience entre la génération des mères et celle de leurs filles s’est creusé. Histoire sociale ou histoire des femmes ? Perte de mémoire ? Comment faire pour que les informations circulent ?

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Mix-cité, mars 2002

Urvashi Butalia, éditrice indienne - 1er septembre 1999

Urvashi Butalia fonde en Inde, il y a plus dix ans, la première maison d’édition par et pour les femmes. Kali for Women, son nom, est aussi celui de la grande déesse noire de la mythologie indienne qui tue les démons du mal pour construire un nouveau monde. Changer le monde. Il s’agira bien de cela. Nous vous invitons à un voyage à la découverte du féminisme en Inde.

Ecrivaine, professeure et chercheuse en sciences sociales à l’Université de Delhi, Urvashi Butalia est aussi une militante convaincue depuis les années 70. Elle nous parle du statut particulier des femmes dans la société indienne ainsi que des problèmes préoccupants liés au phénomène de la mondialisation en Inde.

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Urvashi Butalia

Françoise d’Eaubonne, la rebelle - 22 septembre 1999

Françoise d’Eaubonne, écrivaine, libertaire et féministe de la première heure, est de toutes les luttes. La résistance, la guerre d’Algérie, la lutte pour la contraception et l’avortement, puis contre les intégrismes, cette femme n’a de cesse de dénoncer les expressions de la phallocratie (mot qu’elle a créé). Agée aujourd’hui de 79 ans, elle entre en guerre pour dénoncer le sexocide des sorcières et demande amende honorable au Pape.

Françoise d’Eaubonne et Doris Lessing ont des vies parallèles. Doris Lessing, à travers ses romans, parcourt l’histoire contemporaine, en mettant en scène la vie quotidienne et les luttes des femmes. Dominique Foufelle, auteure et membre des Pénélopes, témoigne de l’influence de cette grande écrivaine sur sa propre écriture, voire sur sa vie.

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Françoise d’Eaubonne

Les Sciences - 3 novembre 1999

(...) Dès les classes préparatoires, la compétition est rude et se complique sur le marché du travail. Les femmes, très minoritaires, sont souvent reléguées au professorat voire aux sciences sociales. Peu effectuent un réel travail de recherche en sciences dures. Pourquoi ? Discrimination en amont ou faible attrait des femmes pour ces disciplines ? Etat des lieux.

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Vue du satellite FUSE (Far Ultraviolet Spectroscopic Explorer)

En direct de Pekin+5 : Conflits armés et violences - 5 juin 2000

Tous les conflits armés s’accompagnent de leur lot de violences à l’encontre des femmes. Des représentantes du Congo, de l’Ouganda, du Sri Lanka et d’Europe de l’Est témoignent. Elles nous éclairent sur les politiques internationales à mettre en place et sur les alternatives régionales dans lesquelles les femmes sont engagées.

En direct de Pekin+5 : Planète femmes : les prostituées sur la sellette - 21 juin 2000

Provocant un débat houleux, en France comme partout dans le monde, la prostitution est à l’ordre du jour des textes officiels internationaux mais aussi des débats parlementaires. La conférence Pékin+5 a failli voir l’arrivée du terme « prostitution forcée », comme si les Etats entérinaient qu’il en existait de volontaire. Mais surtout, cette régression aurait obligé désormais les victimes des trafiquants d’en faire la preuve. Au final, ce langage n’a pas été adopté.

Nous avons rencontré à New York, durant Pékin +5, les représentantes des deux camps. Barbara, Polonaise et Barbel, Allemande, sont pour la légalisation, arguant que les prostituées en provenance des pays de l’Est sont victimes d’une situation économique inégalitaire entre l’Est et l’Ouest. Anna, Norvégienne, militante du modèle suédois, est pour la pénalisation des clients, mettant en première ligne le consommateur et notre société à domination masculine, trop souvent oubliés.

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Planète femmes

Elles tournent la page : les radiophonistes - 5 juillet 2000

Tout le monde sait, y compris les journalistes, que partout dans le monde, les femmes représentent le parent pauvre des médias. En particulier en radio et télévision, les places sont chères et les programmes difficiles à défendre. Nous avons voulu recueillir l’opinion de trois femmes de terrain. Pascale Clark présente tous les matins la revue de presse sur France Inter. Noelle Velly est rédactrice en chef du programme « tant qu’il y aura des femmes » sur RFI. Sylvie Rys est coordinatrice à la direction des rédactions en langues à RFI.

Leur parcours a-t-il été difficile ? Sont-elles satisfaites de la situation ? La pratique de la profession aujourd’hui leur convient-elle ? Se sentent-elles concernées par la faible proportion des femmes dans les instances dirigeantes ? Ont-elles des solutions à proposer ? Autant de questions autour desquelles nous les persécuterons pendant le débat.

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RFI, Noëlle Velly (deuxième à gauche)

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Informations

Entrée libre

Afin que vous puissiez également réagir à ces documents d’archives, des bornes d’enregistrements audio et vidéo seront à votre disposition. Vous pourrez ainsi laisser commentaires, questionnements, réactions... Ceux-ci seront par la suite accessibles en ligne via le site de la Maison populaire.
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