Psychanalyse

Dans ce temps-là vint la mode du burlesque - Les désirs de contes

mardi 5 décembre 2006 à 20 h

par Diane Watteau, maître de conférences en Arts plastiques à Montpellier III

Charles Perrault dans Mémoire de vie connaît bien le poids des burlescomanes. Divertissant en dehors et « sérieux en dedans », le désir de contes, de fables, de fantaisies se déploie comme une autre défense de la création dans l’art contemporain. Balourdises gargantuesques (Gilles Barbier), spectaculaire tenu en respect (Claude Lévêque), subversions joyeuses d’un magister (E. Duyckaerts)... Les péripéties des artistes-hommes comploteraient avec l’utopie critique tandis que ces dames rêveraient d’un prince ? Freud et son Mot d’esprit donneront la mesure.

D. W.

Ce qui cause le désir

On croit savoir ce que l’on désire comme ce que l’on aime mais l’on se trompe ! Seul le fétichiste, qui perd ses moyens s’il ne possède pas telle chaussure de femme ou tel accessoire bien précis, a un aperçu lucide sur son désir. L’homme et la femme « normaux » errent : chacun parle de son « type » de partenaire, croyant désirer ses idéaux. Hélas ! Il leur faut souvent déchanter : la jeune fille bien élevée aime les « mauvais garçons » et l’intellectuel préfère les « bimbos » aux femmes savantes. La cause du désir, selon Lacan, est ce détail désirable dont nous ne voulons rien savoir mais qui nous mène par le bout du nez.

G. M.

Informations

La programmation du cycle est proposée par Geneviève Morel, psychanalyste, conseillère à Savoirs et clinique, revue de psychanalyse. Dernières publications : Clinique du suicide éd. ERES, 2002 ; Ambiguïté sexuelles-Sexuation et psychose éd. Economica, 2000

Entrée libre

Partager