Éditions du centre d’art

Livre 4

Commissaire : Émilie Renard

 Madame la baronne était plutôt maniérée, assez rococo et totalement baroque .
Un portrait en trois expositions et un livre conçu par Émilie Renard.

Avec John Armleder, Karina Bisch, Christelle Familiari, Jonah Freeman, General Idea, Pierre Huyghe, Fiona Jardine, Seulgi Lee, Robert Malaval, Vincent Mauger, Anita Molinero, Michelle Naismith, Mai-Thu Perret, Lili Reynaud Dewar, Soraya Rhofir, Alexander Wolff.

Textes d’Émilie Renard
THIS WAY MISS... Une visite guidée chez la Baronne de Mira Phalaina.
Entretien entre Émilie Renard et Yann Chateigné
Inclus, les versions françaises de :
General Idea, Glamour Manifesto, 1975
Mai-Thu Perret, No More City, 2006
Lili Reynaud Dewar, Queen Mother Nanny of the Blue Mountains, 2006

 Edition Centre d’art Mira Phalaina / Maison Populaire, Montreuil
128 p. / 21 x 15 cm. / 15 Euros

 commande par e-mail à la Maison populaire : Adélaïde Couillard Bach

Après l’Acte 1, le Chapitre 2 et le Volume 3, le Livre 4 est à la fois un prolongement du portrait de la Baronne avec les contributions des artistes et une archive sur les 3 expositions passées.
L’hypothèse d’un portrait en trois expositions et un livre qui traite de styles artistiques comme de traits de caractères suppose que des œuvres entretiennent une relation privilégiée avec la Baronne de Mira Phalaina, comme si chacune d’elles était le reflet d’un état d’âme particulier.

Transposé dans le format d’une exposition, l’aspect baroque des procédés artistiques déployés pour portraiturer la dame puise dans cette période de l’Europe du XVIIe siècle certaines bizarreries, un goût pour la complexité, l’ornementation et les postures outrées. Ici, le baroque se manifeste dans un art qui abuse de ses procédés stylistiques, use immodérément de maniérismes de fabrique, se distingue par une sophistication matérialiste et son souci du détail, ne craint pas la dépense, renouvelle ses sources d’inspiration, épuise ses moyens de production et enfin, frise une forme d’humour sur ses propres impasses.

Les expositions trouvent leurs fondements dans l’observation de pratiques artistiques actuelles. Ces pratiques font dériver des esthétiques minimales ou conceptuelles économes et méthodiques, la mise en scène précise de narrations fantasmagoriques, des résurgences de micro-contextes, des épiphénomènes anecdotiques aux identités hyper spécifiques. Leurs manifestations semblent surchargées de significations tout en préservant un certain hermétisme. Elles sont également singulières, imaginatives et propices à la rêverie.

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Couverture du « Livre 4 »

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