Queer Ancestor Project

Le passé mouvementé de Katie Gilmartin comprend des séjours en tant qu’organisatrice syndicale dynamique, chercheuse en sexualité de bonne foi et professeure d’université profondément engagée. Pendant plus d’une décennie, elle a enseigné des études culturelles en mettant l’accent sur les histoires de genre, de sexualité et d’intersectionnalité. Dans une quête urgente pour délocaliser le plaisir, Katie a suivi un cours de gravure et est devenue totalement amoureuse du médium. Elle abandonne progressivement sa vie universitaire pour prendre en charge Chrysalis Print Studio à SOMArts, où elle enseigne des cours de linogravure et de monotype. En cours de route, elle a fondé la City Art Cooperative Gallery, un espace artistique toujours en plein essor sur la rue Valencia, et le Queer Ancestors Project, consacré à l’établissement de relations solides entre les jeunes artistes Queer et Trans et leurs ancêtres.

La série Queer Words explore les multiples significations de l’argot Queer - épithètes remodelées, codes secrets et camp - comme un record de résistance créative. Katie s’est profondément intéressée à l’esthétique de la pulp fiction et du noir. Peu à peu, le texte a dépassé les imprimés et est devenu un véritable roman : Blackmail, My Love , un mystère noir illustré qui explore les ancêtres Queer réels et imaginaires du début des années 1950 à San Francisco. Blackmail, My Love, publié par Cleis Press, a remporté les prix Lambda Literary et Indiefab Book of the Year Gold. Sa nouvelle, « White Horse », apparaît dans la collection Oakland Noir.

Exposition

the many faced god·dess

du 19 mai au 10 juillet 2021

Curateur en résidence : Thomas Conchou
Avec la collaboration de :
Nils Alix-Tabeling, Sabrina Röthlisberger Belkacem, Bye Bye Binary, Ivan Cheng, Claude Eigan, Cédric Esturillo, Brandon Gercara, Tarek Lakhrissi, Elodie Petit, Queer Ancestor Project, Sin Wai Kin (fka Victoria Sin), Julie Villard et Simon Brossard.