Sun In Your Head

¡ América latina : Arte-acción !

vendredi 11 avril 2008 à 20 h 30

projections suivies d’une discussion

Nous montrerons pour la première fois dans leur intégralité les Acciones de Mujeres creando.

Collectivo Las Filmadoras, Video Letter, Chiapas contre l’OMC , (8’)
Sandra Monterroso, Tus tortillas mi amor. Lix Cua Rahro (2004, 8’)
Sandra Monterroso, Culpa. Mac. (2006, 6’)
Sandra Monterroso, Deformación # 33 (2007, 5’)
Lorena Wolffer, Mientras dormiamos (el Caso Juarez) (2002, 5’)
Mujeres creando, Acciones – Creando Mujeres (2001, 46’

Face à la formidable profusion de propositions artistiques issues du continent latino-américain, nous avons souhaité consacrer une seconde séance à l’Amérique latine des années 2000, devenue un des plus importants laboratoires politiques de notre temps, dans la puissance de ses luttes anti-globalisation, ses aspirations à l’autonomie culturelle et économique, ses stratégies de résistance féministes.

Ces propositions prennent racine dans une très forte tradition d’art-action, et de vidéoperformances à l’intrinsèque dimension politique, où le corps est envisagé comme lieu de confrontation et de négociation.
S’inscrivent dans cette filiation le travail viscéral de la performeuse mexicaine Lorena Wolffer autour des disparues de Ciudad Juarez ou la réflexion poétique de l’artiste guatémaltèque Sandra Monterroso qui entrelace les motifs de la tradition, de l’identité culturelle, et du genre.

Le célèbre groupe féministe bolivien, Mujeres creando, collectif multitude de femmes en rébellion, mène depuis quinze ans, une passionnante élaboration entre intervention urbaine, critique radicale, utopie irrépressible, célébration faste et tendre du corps, du plaisir, du quotidien, des puissances de l’imaginaire. Leurs « actions » ou performances de rue dessinent une posture éthique unique en son genre d’agitatrices, « ni intellectuelles ni artistes », en lutte contre les oppressions patriarcales, les schémas coloniaux, les politiques néolibérales.

Informations

Une collaboration avec l’association Le peuple qui manque

À la Maison populaire
Accès libre, dans la limite des places disponibles.

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